
Nous décidons ensuite de prendre le bus pour l’onsen situé en haut de la colline. Il n’y a plus de transcription romaine dans le bus ici et il faut nous fier aux annonces des conducteurs… Nous descendons trop tôt et découvrons un Onsen : Holloland… L’entrée est hors d’âge, année 1950.

Il y a, un peu plus loin, un autre bain de boue plus petit et moins chaud et je me vautre dedans : sensation très agréable même quand on s’assoit. Plus loin dans les bains de boue intérieurs, deux vieilles dames se massent le dos, je pense que c’est bon pour les rhumatismes. Finalement nous restons bien 2 heures à barboter dans cet Onsen, et nous y sommes les seuls occidentaux.
En sortant de l’Onsen, Patrice discute avec un Japonais, que j’avais vu au bain, d’une trentaine d’années pour savoir où déjeuner dans le coin. Finalement, il nous emmène dans sa voiture, nous invite à déjeuner de très bons sashimis…
Et ensuite, il nous promène en parfaits touristes : boue rouge brûlante, geysers, jardin tropical sans que jamais nous ne puissions payer l’entrée ! Cette hospitalité japonaise, surprenante, n’a pas son pareil chez nous.
En plus, comme les distances sont longues, nous n’aurions pas pu visiter tout ça sans lui.
Notre ami doit prendre ensuite le bateau pour Shikoku et nous emmène visiter auparavant le haut des sources où se récolte le sel depuis l’époque d’Edo (sels de bains). L’eau est encore plus chaude que les Onsens de ce matin. Nous mangeons de petits flans cuits avec la vapeur des sources, c’est délicieux, et arrivons tout de même à offrir une bière à notre hôte.
Il nous dépose à la gare et nous lui remettons en souvenir un sac de sels de Beppu. Journée fantastique, échange de mails, nous l’invitons à venir en France bien sûr.
Nous continuons notre ballade dans Beppu et atterrissons dans un Spa au bord de la mer. C’est sympa mais beaucoup plus moderne que notre bain de ce matin.
Nous dînons ensuite dans un restaurant dont le cuistot est chinois et la petite serveuse vietnamienne. Elle parle quelques mots de français.
Retour à l’hôtel et je m’aperçois en faisant ma valise que j’ai perdu le carnet rouge et mes lunettes de soleil. J’appelle les bains de la veille mais ils n’ont rien.
Zut et reflûte…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire