samedi 10 juillet 2010

Jeudi 30 avril 2009 – KUMAMOTO – MONT ASO


05H45 : nous nous levons pour aller au Mont Aso.
Notre aubergiste nous conduit à la gare en voiture et nous prenons le train de 07h10 qui s’arrête dans toutes les gares… Peu à peu, nous quittons la banlieue de Kumamoto et grimpons dans la montagne. Les volcans apparaissent ainsi que des fleurs roses, blanches et violettes le long de la voie ferrée et des maisons.
09h00 à Aso. Nous choppons le bus qui nous emmène au pied du téléphérique en ½ heure. En chemin, on voit des vaches (des vraies !). Chose amusante : ces vaches font l’objet d’une attention particulière des Japonais et de leurs enfants qui s’arrêtent pour les prendre en photo au télé objectif. C’est une véritable attraction, sans doute liée au fait qu’il y a peu d’animaux en liberté au Japon, du moins en apparence…


Arrivés en haut du téléphérique, nous allons, comme tous les autres touristes contempler le cratère bouillonnant de soufre vert. La couleur est vert tendre, quasiment pastel et ça fumerole de partout. Pour ma part, je n’avais jamais vu de volcan en activité et c’est effectivement impressionnant.
Nous partons faire une randonnée, mais je lâche au bout de la première montée en pierrier et assez rude… C’est dommage, mais bon ! Une dame allemande d’une cinquantaine d’année, grimpe elle, comme une chèvre !
Je prends du temps pour redescendre car je crains de me casser la figure. J’aurai au moins eu le temps de voir le panorama d’en haut ! Pique-nique en bas du pierrier et je pars me balader dans le sable noir, chaud : c’est amusant ! ca me fait penser à Arches mais en rouge !

Je m’assois un moment sur une pierre et écris ce journal. J’ai un joli point de vue sur les crêtes et vois tous les gens qui sont montés. Pourvu que Patrice ne m’ait pas trop attendue, en fait si, ½ heure… Puis je repars. 

Nous nous retrouvons et descendons à pied chopper le bus pour une nouvelle halte dans les prés un peu plus bas. Là le paysage toujours aussi lunaire mais parsemé d’herbes me rappelle la Mongolie. Je pique une sieste assommée par la migraine que je trimballe depuis le matin. Retour au bus, où l’on retrouve un groupe de français qui randonne avec un guide, c’est un voyage Alibert. Ils ont l’air content et papotent avec Patrice. Notre allemande est là aussi. Elle fait le tour du monde et ira à Hawaï après le Japon…

Nous laissons les Français à la gare. Nous donnons quelques conseils à des Français d’origine cambodgienne en gargote et reprenons le train pour Kumamoto.
Nous sortons tout de suite dîner, commandons à l’aveuglette et miracle : poisson + sashimi pour Patrice ; bœuf pour moi. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Les motards japonais : nous en avons beaucoup vu aujourd’hui, certains avec des Harley side-cars. Ils ont fière allure en général.
Voitures : elles sont toutes équipées d’un GPS assez grand et parfois même de la télévision : comme notre aubergiste à Kumamoto. Pas de vieux clous sauf dans l’île où on a vu quelques modèles anciens…

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