samedi 3 juillet 2010

Jeudi 07 mai 2009 –TOKYO




Ce matin, c’est Tsukiji ou le marché aux poissons. Direct depuis notre ligne Hibiya, nous y sommes en une demi-heure. Là, spectacle jamais vu nulle part, tous les poissons possibles et inimaginables : gros thons rouges, poulpes, petits poissons, pieuvres rouges et marrons, le tout dans un drôle de vacarme…
De petits chariots rudimentaires transportent les commandes, il faut donc prendre garde à ses jambes… Les comptes sont faits par des dames dans de petites cahutes en bois et, en étant là à 10h, on voit que les affaires sont en train de se terminer. De toute façon, l’accès aux visiteurs n’est qu’à partir de 09h00, donc une fois que les ventes ont eu lieu puisque le marché, lui, démarre à 06h00.
Des vendeurs de poissons fumés et autres pieuvres séchées proposent donc des produits finis, et il reste quelques tranches de thon rouge appétissantes que l’on prendrait bien pour cuisiner !
Bottes en caoutchouc et tabliers sont de rigueur ainsi que sourires édentés, nous sommes loin des businessmen de Shinbashi en costumes noirs, pourtant à 5 minutes d’ici à pied ! Ca n’est tout simplement pas le même monde !
La pluie est repartie de plus belle et nous allons visiter le plus ancien jardin de Tokyo qui se trouve au bord de la mer ou presque... Flaques d’eau et senteurs d’arbres mouillés… Nous apercevons dans la brume de pluie le pont rouge qui relie Tokyo au nouveau quartier construit sur la baie.
Le mauvais temps nous fait renoncer au bateau et nous nous réfugions dans une cafétéria, située dans le hall d’un immeuble de bureaux. Nous déjeunons en compagnie des businessmen qui descendent se restaurer en 10 minutes ! Très peu de femmes. Cet univers de bureau paraît masculin… Stupeur et tremblement ! Nous décidons ensuite d’aller à Shibuya, voir le quartier et les boutiques.
Nous avons repéré sur nos guides le magasin Parco pour faire des emplettes. Mais nous sommes finalement déçus : peu d’objets amusants, essentiellement des fringues coûteuses !
Le Muji quand même dans lequel nous achetons des chaussettes. Puis nous prenons un thé et gagnons les champs Elysée japonais : Maimeiji. Que de belles marques françaises et étrangères dans un environnement plutôt européen : bars branchés, jeunes à l’air con…
Nous nous arrêtons néanmoins dans le magasin de jouet, qui à chaque niveau, propose des gammes pour différents âges : de la peluche aux derniers personnages mangas, Dragon Ball Z, et aux costumes collectors de Barbie à 140 000 yens ! Nous achetons des robots en papier…
Ensuite, un magasin d’estampes retient notre attention. Le vendeur nous explique le mode de reproduction au bois avec l’ajustement successif des couleurs… Je ne me décide pas…
Retour à Asakusa où dans les boutiques traditionnelles, nous trouvons un Kimono pour Sylvain et surtout des poissons pour Patrice dans une rue spécialisée dans les ustensiles de cuisine ! Qui l’eut cru ! Ca faisait un bon moment que l’on cherchait ces poissons, qui gonflés par le vent font comme une manche à air et se plantent dehors. C’est le symbole des garçons en avril…
Le Patchenko
Nous testons ensuite un bistrot dehors typiquement japonais, plein de gens sortant du travail et dans lequel nous avalons de petits plats pas très bon ! La clientèle locale, elle, a l’air ravie !
Finalement c’est bien dans notre quartier que nous avons fait le plus de courses, car il est beaucoup plus typiquement japonais que Shinjuku ou Shibuya.
Ce soir nous avons croisé des Sumos qui se promenaient en kimono avec leurs tongs et leur petit chignon, caractéristique !

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