mardi 27 juillet 2010

Lundi 13 avril 2009 - TOKYO – TAKAYAMA

Métro de Tokyo
Debout à 07h00 : nous petit déjeunons dans la chambre avec des biscuits qui s’avèrent être salés ! Un peu de chocolat aide à faire passer et nous voilà partis à l’assaut du rush-hour métro ! C’est dingue… Ils sont blindés et on en laisse passer 3 avant de se décider à pousser pour monter dedans avec notre chargement…
Nous bousculons les japonais, qui dûment cravatés et en costume noir dorment debout, muets comme des carpes. On se croirait dans un film de science fiction et qu’on leur aurait balancé du gaz soporifique. Ils oscillent de droite à gauche au fur et à mesure des secousses, les yeux fermés. Pas de grognement si on leur marche sur les pieds, rien... Silence total.

Bento: pique nique à emporter
Vallée des Alpes japonaises
Nous prenons notre premier Shinkansen à la gare de Tokyo, rempli par une marée humaine de costumes noirs ou sombres. Le service est impeccable : personnel sur les quais, à bord et des annonces partout au cas où on se serait perdu. Nous changeons à OSAKA pour une sorte de TER qui met 2h30 à rejoindre Takayama. Ce sont les alpes japonaises que nous traversons, de beaux paysages et surtout des rivières au bleu turquoise qui me rappellent Jiuzhaigou. Nous commençons à voir nos premiers cerisiers en fleurs : blancs et roses, clair et fuchsia, c’est très joli. J’aperçois aussi de petites grues violettes qui font du terrassement, elles me font penser à des legos géants. Un groupe de chinoises nous quitte dans une station thermale.


Rue de Takayama
Arrivés à Takayama, nous retrouvons les groupes de touristes : pas mal de français, qui, comme nous, viennent pour le festival.
La ville est petite, entourée de petites montagnes et traversée par une rivière puis un gros ruisseau. Nous partons à pied retrouver l’auberge de jeunesse située dans un temple. C’est joli et très calme. La jeune femme de l’accueil porte un bâillon (masque blanc), ce que je trouve incroyable pour un métier qui consiste à recevoir et à parler avec les gens ! C’est vrai qu’à Tokyo on en avait vu pas mal mais là ! Il y a pas mal d’étrangers dans l’auberge : français, japonais, espagnols…australiens ! Et un beau bain japonais séparé hommes et femmes.






Notre auberge de jeunesse (ancien temple)
Je teste celui des dames : très grand et je suis ravie de m’y retrouver toute seule ! Chez les hommes, c’est plus rempli !
Nous ressortons dans la ville, allons prendre un thé dans les vieilles rues bordées de maisons traditionnelles en bois. Le thé est moussu et on a l’impression de boire une soupe de sorcière verte ! Nous sommes postés dans le salon de thé à l’étage et observons les passants par la fenêtre. Voir sans être vu… Le rêve de tout un chacun !
Nous sortons dîner dans un restaurant local, qui nous sert des sortes de gâteaux de poisson pas mauvais du tout. Les gens sont aimables et nous demandent d’où nous venons. Pour finir : un verre de saké chaud… Ca ne saoule pas ! Retour à l’auberge où le couvre feu est à 22 h, ça ne rigole pas !

Nous avons testé un Patchenko : salle de jeu de flipper que l’on trouve un peu partout : c’est horriblement bruyant et ahurissant !

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