Vendredi 08 mai 2009 –TOKYO

Dernier jour au Japon, nous décollons demain matin !

Miracle, aujourd’hui, il ne pleut pas…

L’aubergiste nous dit qu’il pleuvra dans l’après midi.

Nous décidons donc d’aller au parc d’Ueno, à une station de chez nous. En allant au métro, nous nous arrêtons à un magasin de thé, comme quoi j’en vais bien vu ! Ca n’était pas le fruit de mon imagination… Nous achetons à un charmant vieux monsieur plusieurs sortes de thés, de très jolis boîtes et il nous en offre une petite très mignonne. Le prix du thé est le même qu’en Chine mais nous savons que le goût est différent, d’expérience. Je prends du thé nouveau et Patrice du thé grillé et aussi du thé vert.

Puis nous arrivons dans le parc d’Ueno, et tous ses SDF dans leurs tentes en plastique… C’est d’une tristesse raffinée… C’est le seul parc gratuit de Tokyo, aussi n’est-t-il pas aussi soigné.

Nous rencontrons 2 nounous trimballant dans une poussette de grande taille 6 petits enfants… C’est très drôle à voir : ils ont à peu prés deux ans, se tiennent debout dans la poussette sagement… Arrivés à destination, ils vont se balader, cahin cahant, sous l’œil averti des jeunes filles…

Nous allons au zoo et y retrouvons nos cortèges de collégiens en costume et aussi les plus petits, primaire, avec de petites casquettes : chaque école de couleurs différente.

Ce qui est frappant, c’est qu’ils ne hurlent pas, ne se battent pas, parlent tranquillement et les maitresses n’ont pas l’air stressées non plus.

Nous déjeunons d’un bol de nouilles à côté d’une classe. Chacun a son petit pique nique : sandwich au riz, une banane et avant de commencer à manger, la maîtresse leur a fait réciter une petite prière. Impensable chez nous ! Finalement, c’est la France des années 60.

Arrive un Sumo accompagné de sa femme. Il doit être connu car les petits se précipitent, font des photos. Il signe des autographes…

Plus loin, une ferme vivante et accessible, on peut donner à manger aux poules, voir des vaches…

En somme, le zoo est vraiment bien fait et ça nous repose beaucoup des trois jours de pluie précédents ! Tigres, ours, éléphants, serpents, toucans, otaries…

Vers 14h00, comme la pluie pointe le bout de son nez, nous décidons d’aller faire nos derniers achats.

Nous passons devant les musées, dont l’un a, au dehors, des sculptures de Rodin : le Penseur, les Bourgeois de Calais, Adam et Eve… Majestueuses.

Puis nous commençons les boutiques : de nouveau du thé, thé vert cette fois, puis une boîte de gâteaux faits sous nos yeux. Ils sentent bon, mais nous savons qu’ils ne seront pas forcément excellents !

Nous achetons des souliers de mangas : blancs avec des flammes rouges sur le côté pour moi, vertes pour Patrice…

J’essaie de jolis Jeans brodés mais ils ne sont que pour les hommes…

Nous allons à la recherche de rideaux pour Patrice et en trouvons de très jolis chez Mishiyama, le Printemps japonais. De toute évidence, nous n’avons pas procédé comme il se doit, en sortant nous-mêmes les différents rideaux pour voir… Le vendeur et le chef de rayon nous font les gros yeux mais la vente se fait !

Puis Patrice achète un joli sac en toile, en bandoulière, qui lui donne un air classe, fort seyant !

Pour finir, nous trouvons, après recherche, un très bon restaurant en haut d’Oio : sushis pour Patrice, sashimi et tempuras pour moi... Le chef est sympathique, légèrement cracra et l’ambiance est joyeuse… Vendredi soir, ça picole sec !

Retour à l’hôtel, nous faisons les valises, remplissons le sac Tati de nos courses de fashion-victims et finissons par un bon bain japonais…