mardi 6 juillet 2010

Lundi 04 mai 2009 – MONT FUJI – KAWAGUSHIKO – YOSHIE ET SA FAMILLE - KOFU - TOKYO


Levés vers 08h00. Bien que nous ayons entendu les enfants dès 06h30, nous descendons prendre le petit déjeuner dans notre magnifique « Lounge », cracra toujours. Nous avons des toasts, des sortes de croissant beurre et confiture. Des clients arrivent déjà pour louer bateaux et cannes à pêche…
Puis nous attendons Yoshie qui arrive vers 09h30, comme prévu, avec son mari et sa deuxième fille. Ils ont loué spécialement pour la journée une sorte de monospace. La petite ne parle pas anglais. Yoshie et son mari si, mais on doit parler lentement.

Il y a déjà un monde monstrueux, des files de bagnoles ininterrompues, et le monsieur dit qu’on n’a qu’à rentrer à Kofu, du moins est ce mon interprétation. Ca a à l’air de l’énerver à minima !
Nous allons visiter des grottes sous une coulée de lave : il y a à l’intérieur de gros blocs de glace et aussi des cocons de vers à soie. C’est si bas de plafond que par endroit, nous sommes obligés de marcher pliés en deux !
Dehors, une belle forêt de pins nous entoure.


Devant la foule ininterrompue de voitures, nous changeons de programme et allons visiter un parc floral rempli de tulipes et une serre avec quelques orchidées. Petit à petit le Mont Fuji se couvre de nuages : nous avons eu de la chance de l’avoir vu tout entier !

Nous déjeunons ensuite dans un restaurant cafétéria de style italien : « Gusto » de pâtes. Yoshie nous invite et nous voyons bien que nous n’arriverons rien à payer de la journée ! Son mari nous dit qu’il est professeur en agriculture, elle est traductrice. Leur fille ainée qui a 15 ans répète ce jour pour le concert de ce soir.

Nous allons ensuite à Kofu visiter un temple très ancien, ouvert qu’un mois de l’année et nous descendons dans le sous-sol faire le circuit de l’enfer : noir absolu, petit labyrinthe de la forme d’un caractère chinois, et à l’issu duquel on renaît. J’avoue avoir eu limite la frousse d’autant plus qu’il y a un monde fou et qu’au moindre pépin, je n’ose imaginer la suite ! A l’entrée du temple, nous avons fait un vœu, transmis par une ficelle au Bouddha à l’intérieur.




Puis nous allons chez Yoshie : un appartement de 4 pièces dans un immeuble moderne de 8 étages. Nous prenons le thé assis par terre dans le living room et chose touchante : Yoshie apporte l’album qu’elle a fait avec les photos envoyées par Isabelle, la sœur de Patrice. On voit 27 ans défiler. Jeune fille, puis mariée en costume traditionnel laotien, naissance des enfants, voyage au Laos… Je trouve que c’est émouvant de voir qu’elle a tout conservé dans un grand album. Nous parlons de choses et d’autres : uniforme scolaire qu’il n’y a pas en France, la petite en a les yeux qui frisent ! La plus grande fait une apparition, nous salue et repart au concert ; emploi du temps minuté déjà !

Nous racontons nos 2 mois de vacances, inconcevables pour les japonais qui n’ont que 2 semaines par an. Le rythme de vie est réellement pas le même : le leur complètement centré sur le travail, le nôtre sur les loisirs et le bien-être !
Ca ne donne bien sûr pas la même chose. Cela explique également qu’ils ne voyagent qu’en tour opérateurs, ils n’ont pas le temps de faire autrement, tout simplement !
Par exemple, Yoshie est passée un jour à Paris dans son tour d’Europe !

Elle nous prépare le dîner : crevettes grillées, petits légumes et un excellent plateau de sushis. Pour la première fois, nous dînons dans une famille japonaise…
Puis ils nous raccompagnent à la gare et très gentiment nous mettent au train : nous sommes tristes de les quitter…

Nous regagnons notre hôtel à Ueno vers 22h30. Et bonne surprise, notre chambre a une grande fenêtre et nous avons, chose prévue, une petite salle de bains.

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