lundi 26 juillet 2010

Mardi 14 avril 2009 – TAKAYAMA

Debout à 07h30 avec le haut parleur : nous voilà au petit déjeuner avec au moins 30 personnes assises en long devant 2 longues tables basses. Il y a un boucan d’enfer et une classe complète d’ados australiens est là avec leurs professeurs !
Œuf dur, soupe miso et algues sont servis et nous devons ensuite débarrasser : je casse un bol malheureusement !
Le temps est gris et le japonais qui tient l’accueil nous dit qu’il va pleuvoir, lui n’a pas de bâillon…





Cimetière
Nous partons nous promener vers les temples qui bordent la forêt, il y a plein de petits cimetières, c’est calme et agréable. De nombreux cerisiers en fleurs bordent la rivière et nous commençons à les prendre en photo. Puis la pluie s’installe, franchement. Nous allons sur le lieu du festival, prendre les prospectus. Les chars sont rangés entre des maisons et on peut les admirer : ils sont hauts très décorés. C’est la tradition Shinto. A Takayama, il y a deux festivals par an : celui du printemps, où nous sommes, et le plus modeste en septembre.
Nous visitons la demeure du Gouverneur, maison traditionnelle japonaise, grandes pièces et tatamis donnant sur un jardin Zen. Nous voyons aussi des ballots de riz, puis des troncs d’arbres très larges. Takayama étant une ville de Charpentiers. Toutes les maisons et temples sont construits par chevillage sans clou.
La pluie redouble et nous nous réfugions dans un restaurant manger du fameux bœuf de Hida, cuit dans une feuille et assaisonné d’une sauce succulente. Nous volons un parapluie et en achetons un pour moi car mon K-way n’est qu’une serpillère. Comme tous les touristes par temps de pluie, nous faisons les magasins. Patrice achète des slips dans un magasin hors d’âge : les articles de lingerie qui sont dedans étaient à vendre chez nous je pense dans les années 1960 !
Nous croisons des groupes de retraités japonais, il semble qu’ils voyagent pas mal, ceux de notre âge travaillant tout le temps et n’ont qu’au plus deux semaines de vacances par an !
Nous voyons sur un char une marionnette activée : la musique qui accompagne rappelle la mélodie que nous avions entendue à Kamakura avec le théâtre No, guttural.


Musée des chars
Nous atterrissons au fur et à mesure de nos déambulations dans le quartier des artisans, visitons le musée des chars et la maison d’un riche marchand. A l’intérieur nous croisons un groupe de français type « école du Louvre », très instruits. Nous restons à l’abri au chaud près du brasero à boire du thé.
En remontant vers l’auberge de jeunesse, nous trouvons une petite boutique dans laquelle sont confectionnés des sacs à main en tissus : nous en achetons deux ravissants pour sortir en soirée.
Les cerisiers sont de plus en plus nombreux sur notre chemin et nous les photographions à qui mieux mieux !



Le soir, nous sortons dans les rues très animées par les marchands ambulants qui vendent toutes sortes de choses à manger : brochettes, beignets de pommes de terre, de méduses… Patrice prend une grosse crêpe fourrée au chou et autres bidules, moi des brochettes de bœuf et pour le dessert des sorte de petites madeleines rondes fabriquées sous nos yeux.
Mais le spectacle est dans la rue : passagiata des ados en costume d’école qui se draguent les uns les autres et ricanent bêtement. L’excitation est grande et ils sont vraiment drôles !

Un essai culinaire raté : la banane enrobée de chocolat vendue par tous les marchands ambulants. Elle paraissait appétissante : erreur grossière, on dirait un enrobage plastique quand on la mange ! Ne pas se fier aux apparences…

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